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Mis à jour le 27/05/2025

Investir en location meublée au statut de loueur en meublé non professionnel fait aujourd’hui partie des choix privilégiés des investisseurs immobiliers en France, et pour cause : elle leur permet d’allier souplesse juridique, loyers plus élevés, et fiscalité plus favorable.

Toutefois, pour pouvoir bénéficier de tous ces avantages, sans connaître de désagréments, encore faut-il éviter certaines erreurs qui pourraient s’avérer cruciales, que ce soit au départ ou pendant l’activité de location. Pour vous aider à profiter au mieux de votre activité de location meublée, nous vous donnons donc tous nos conseils sur les erreurs et pièges à éviter en LMNP.

1. Ne pas respecter les conditions d’éligibilité au statut LMNP

En location meublée, il est possible de relever du statut de LMNP (loueur en meublé non professionnel) ou de LMP (loueur en meublé professionnel).

Or, c’est la situation du loueur qui va déterminer l’appartenance à l’un ou l’autre de ces statuts, qui ne fonctionnent pas de manière identique. Il est donc très important de bien identifier de quel statut vous allez relever, et de connaître les conséquences d’un éventuel changement.

Les critères à connaître pour être éligible au statut LMNP

Pour pouvoir relever du statut de LMNP, il existe deux possibilités :

  • Avoir des recettes annuelles de location meublée inférieures à 23 000 € ;
  • Avoir des revenus d’activité supérieurs aux recettes de location meublée, quel que soit le montant de ces dernières.
Bon à savoir : Les recettes de location meublée et les revenus d’activité sont évalués à l’échelle du foyer fiscal, dont tous les membres partagent obligatoirement le même statut.

Si vous ne remplissez pas ces conditions, vous basculerez au statut de LMP, mais pourrez retourner au statut de LMNP si vous en réunissez à nouveau les conditions plus tard.

Bon à savoir : Il est donc possible de changer de statut d’une année sur l’autre, raison pour laquelle il est nécessaire de porter une attention particulière aux conséquences que pourraient avoir un aléa de la vie personnelle ou professionnelle, comme un départ à la retraite ou une perte d’emploi, sur l’appartenance à l’un ou l’autre de ces statuts.

Les conséquences d’un basculement en LMP non anticipé

Passer du statut de LMNP à celui de LMP entraine de nombreux changements.

Et si chaque statut dispose d’avantages qui lui sont propres, mieux vaut anticiper les changements. Ainsi, en cas de passage du statut de LMNP à celui de LMP, vous devrez garder à l’esprit que :

  • Vous serez à présent assujetti au paiement des cotisations sociales (contre les prélèvements sociaux dans la plupart des cas en LMNP) ;
  • Votre déficit généré par les charges déductibles au régime réel deviendra imputable sur votre revenu global et non plus uniquement sur vos bénéfices de location meublée, mais verra sa durée de vie réduite à 6 ans au lieu de 10 ;
  • Les règles d’imposition de la plus-value en cas de vente seront différentes, puisque les LMNP relèvent du régime de la plus-value des particuliers alors que les LMP se voient appliquer celles de la plus-value des professionnels.

2. Choisir un bien sans en étudier l’emplacement

La souplesse juridique de la location meublée est un atout par rapport à la location vide, mais pour que cet avantage porte ses fruits, mieux vaut bien étudier les caractéristiques de votre bien, dont sa localisation, afin de choisir le type de bail le plus adapté.

Pourquoi l’emplacement est stratégique en LMNP ?

Puisqu’elle permet autant de pratiquer la location sur la longue, la moyenne, ou la courte durée, la location meublée permet de s’adapter à la demande qui correspond à l’emplacement de votre LMNP.

Or, pour avoir une bonne rentabilité, votre principal objectif sera de réduire les périodes de vacance locative. Pour cela, vous devrez donc cibler des zones à forte demande locative, et identifier le mode de location à privilégier, entre location de longue durée, location étudiante, bail mobilité, ou encore location saisonnière.

Nos critères pour bien choisir la localisation

Si certains éléments sont de nature à se révéler être un avantage quel que soit le mode de location pratiqué, comme la proximité des transports ou d’autres commodités, d’autres sont plus spécifiques.

Vous devrez ainsi porter une attention particulière au dynamisme économique de la zone, aux projets urbains en cours ou à venir.

Tout comme la localisation, les caractéristiques propres à votre bien compteront dans la détermination du mode de location à privilégier : type de bien (appartement, maison,…), surface, mais aussi votre projet personnel.

Ainsi, si vous comptez utiliser votre bien pendant vos congés par exemple, mieux vaudra vous orienter vers la location étudiante, le bail mobilité, ou encore la location de courte durée plutôt que la location de longue durée.

3. Mal sélectionner son régime fiscal LMNP

Si la fiscalité de la location meublée est, de manière générale, plus attractive que celle de la location nue, il n’en reste pas moins qu’il est nécessaire de ne pas se tromper dans le choix de son régime fiscal, afin de réduire au mieux son imposition et donc de gagner en rentabilité.

Micro-BIC vs régime réel : bien comprendre les différences

Le régime micro-BIC propose au loueur d’opter pour l’application d’un abattement forfaitaire sur ses recettes annuelles avant le calcul de son imposition.

En somme, le loueur se voit offrir la possibilité d’un fonctionnement simplifié pour son imposition, et donc de n’avoir que très peu d’obligations déclaratives et comptables.

Toutefois, cette simplicité a un coût car, une fois l’abattement forfaitaire (de 50 ou 30% selon l’activité et le type de bien) déduit, il reste toujours un montant sur lequel sera calculée l’imposition du loueur, qui paie donc des impôts chaque année.

Au régime réel, il n’existe pas d’abattement forfaitaire, car le loueur peut justement déduire toutes ses charges, ainsi que la valeur de l’amortissement de son bien, pour leur coût réel.

Si les obligations déclaratives et comptables en sont donc quelque peu alourdies, le bénéfice de ce régime est très important pour le loueur, et peut même lui permettre d’éviter de payer des impôts pendant plusieurs années.

À titre d’illustration, les clients de JD2M n’économisent pas moins de 10 000 € d’impôts sur leurs 5 premières années de déclaration au régime réel, quant aux obligations déclaratives et comptables, il est bien entendu possible, et même recommandé, de se faire accompagner d’un spécialiste.

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Les erreurs fréquentes à éviter

En matière de choix du régime fiscal, deux erreurs courantes sont à éviter.

La première est de se tourner trop rapidement vers le régime micro-BIC, en raison de sa simplicité, mais aussi d’un manque d’information sur le fonctionnement et les avantages du régime réel.

Pour éviter cela, il est donc préférable de bien prendre le temps de déterminer, en amont, le régime fiscal le plus approprié, en recourant par exemple à un simulateur.

La seconde est de ne pas penser à changer de régime fiscal, afin de s’adapter aux changements législatifs, ou tout simplement après avoir réalisé que le régime choisi initialement n’est pas le plus avantageux.

Ainsi, il est important de bien savoir qu’il est possible de changer de régime fiscal, notamment pour passer du régime micro-BIC vers le régime réel, en envoyant un simple courrier de levée d’option par le biais de leur espace professionnel.

Attention, un tel courrier doit être envoyé dans les délais pour être pris en compte, soit généralement avant la mi-mai de l’année où les revenus sont perçus, pour que l’option soit valable lors de leur imposition l’année suivante.

Exemple :
Un loueur qui relevait du régime micro-BIC pour l’imposition de ses revenus de location meublée de courte durée en 2024 mais qui souhaite changer de régime pour ne pas connaître une augmentation de son imposition à la suite des changements apportés par la loi Le Meur et ainsi passer au régime réel doit lever l’option d’ici la mi-mai 2025 pour que ses revenus perçus en 2025, qui seront imposés en 2026, bénéficient du nouveau régime.

4. Négliger la gestion comptable et fiscale

Si le régime réel est particulièrement avantageux, il convient tout de même de ne pas commettre d’erreurs dans son utilisation, afin à la fois d’en tirer la meilleure optimisation possible, mais aussi d’éviter des démêlés avec l’administration fiscale.

Les obligations fiscales au régime réel

Puisqu’il permet de déduire de son résultat fiscal toutes les dépenses ainsi que l’amortissement pour leur valeur réelle, et non par le biais de l’application d’un abattement forfaitaire comme c’est le cas au régime micro-BIC, le régime réel impose la tenue d’une comptabilité rigoureuse.

Ainsi, il est demandé au loueur :

  • D’établir un compte de résultats et un fichier des écritures comptables ;
  • De mettre en place un tableau des amortissements et des immobilisations ;
  • De réaliser un bilan comptable ;
  • D’établir et télétransmettre une liasse fiscale, composée des formulaires Cerfa 2031 et 2033
  • Et enfin, de reporter le résultat figurant sur sa liasse fiscale sur le formulaire 2042 C Pro qui sert à la déclaration des revenus de location meublée, et qui est à remplir, chaque année, en même temps que la déclaration des revenus personnels.

Les erreurs fréquentes dans la déclaration fiscale

Procéder soi-même à la déclaration de ses revenus de location meublée au régime réel, ou utiliser un logiciel n’étant pas spécifiquement adapté à la location meublée décuple le risque d’erreurs pour les loueurs.

Parmi elles, il est possible de mentionner :

  • La non-déduction de certaines charges ;
  • Un mauvais calcul de l’amortissement du bien ;
  • Une erreur dans les durées d’amortissement ;
  • Le report des informations dans les mauvaises cases de la liasse fiscale.

Ces erreurs, mises bout à bout, peuvent représenter un coût certain pour le loueur, ou bien parce qu’il n’a pas pu profiter du régime réel de manière optimale, ou bien parce que ses erreurs auront déclenché un contrôle fiscal et, éventuellement, un redressement fiscal.

L’importance de faire appel à un comptable spécialisé LMNP

Vous l’aurez compris, entre les formalités à accomplir, les documents à produire, les calculs à réaliser, et les délais à respecter, mieux vaut se tourner vers un comptable spécialiste de la location meublée afin de ne commettre aucune erreur et d’être à jour de toutes ses obligations.

Avoir recours à un comptable permet donc aux loueurs de sécuriser tout le processus déclaratif, mais aussi de gagner un temps précieux, et ainsi de pouvoir se concentrer sereinement sur les autres aspects de leur activité.

De plus, si le coût constitue souvent la principale raison pour laquelle les loueurs souhaitent effectuer leur comptabilité eux-mêmes, il est important de rappeler, qu’outre le gain de temps et la fiabilisation de leur déclaration, les frais de comptabilité sont déductibles à 100% puisqu’ils sont considérés comme une charge déductible.

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6. Mal fixer le loyer

Qui dit mise en location, dit loyer. Et là encore, quelques bonnes pratiques sont à mettre en place afin d’éviter des déconvenues, et une perte de rentabilité.

Conséquences d’un loyer mal évalué

Mal évaluer votre loyer peut entraîner des conséquences importantes car, s’il est trop élevé, vous pourriez connaître des périodes de vacance locative importantes.

Au contraire, s’il est trop bas, vous pourriez ensuite connaître des difficultés pour l’aligner sur les prix du marché, en raison des règles qui régissent la révision du montant des loyers, voire, en zone tendue, celles qui encadrent le montant des loyers à la relocation.

Comment fixer un loyer optimal ?

Fixer un loyer optimal passera nécessairement par l’étude du marché pour des logements possédant les mêmes caractéristiques que le vôtre dans la même zone géographique.

Pour affiner le prix du loyer, prenez le temps d’évaluer des éléments comme les équipements proposés ou encore l’emplacement.

Si vous louez sur la longue durée, prenez aussi garde à l’éventualité d’un encadrement des loyers mis en place par la commune, tout en gardant à l’esprit que, si votre bien possède des caractéristiques uniques, il vous sera possible de demander un complément de loyer.

7. Oublier la liste de meubles obligatoires en location meublée

S’il est évident que des meubles doivent se trouver dans le bien pour pouvoir pratiquer la location meublée, certains sont obligatoires, et il convient donc de bien respecter cet impératif, sous peine de conséquences importantes.

Liste officielle à respecter impérativement

Quel que soit le mode de location meublée pratiqué, courte ou longue durée, une liste de 11 équipements et meubles obligatoires est à respecter, conformément au décret du 31 juillet 2015, qui établit cette liste.

Bien entendu, à partir du moment où cette liste est respectée, le bailleur est libre d’ajouter d’autres équipements, mais l’absence d’un équipement obligatoire ne peut en aucun cas être compensée par la présence d’un, ou plusieurs, équipements ou meubles optionnels.

Si des meubles obligatoires manquent, votre locataire aura la possibilité de faire appel à un juge, qui constatera alors le non-respect du décret du 31 juillet 2015.

Votre locataire pourra alors résilier le bail, ou choisir de se maintenir dans les lieux, mais en vertu d’un bail de location vide, avec les conséquences, notamment fiscales, qui en découleront, puisque votre fiscalité sera alors celle applicable aux logements loués vides.

Bon à savoir : Etablir un inventaire mobilier vous permettra de prouver que tous les meubles et équipements, et à plus forte raison ceux obligatoires, étaient bien présents dans le bien au moment de l’entrée dans les lieux du locataire.

8. Négliger la gestion locative

Mettre un bien en location signifie devoir accomplir un certain nombre d’actes, que ce soit avant, pendant, où à l’issue de la période de location. Pour cela, les propriétaires-bailleurs peuvent choisir de déléguer la gestion de leur bien, ou d’effectuer eux-mêmes les actes courants de la gestion locative.

Autogestion vs délégation : avantages et inconvénients

De manière générale, choisir entre gérer vous-même votre activité de location meublée ou avoir recours à une agence se résumera largement à arbitrer entre le coût financier de l’opération et le temps que vous souhaitez y consacrer personnellement.

Pour cela, prenez le temps de considérer votre situation, le temps que vous avez à votre disposition, et tentez d’évaluer le temps que pourrait vous prendre l’accomplissement de toutes les tâches courantes de la gestion locative, notamment si vous pratiquez la location de courte durée, si le bien se trouve proche de chez vous, etc…

Bon à savoir : Tout comme pour les frais de comptabilité, les frais d’agence, de ménage, de gardiennage sont déductibles dans le cadre du régime réel en location meublée.

Les tâches clés de la gestion locative

Recourir à un gestionnaire de bien pourra vous permettre de déléguer des tâches telles que la rédaction du bail, la réalisation de l’état des lieux d’entrée et de sortie, la sélection des locataires, on encore les éventuelles relances.

Pour autant, si vous souhaitez accomplir une ou plusieurs de ces étapes vous-mêmes, vous pouvez également avoir recours à un modèle, comme ceux proposés sur le site de JD2M.

9. Ne pas assurer correctement son bien

Si vous pratiquez la location meublée, n’oubliez pas qu’il est obligatoire que votre bien soit assuré.

En location meublée de longue durée, le mieux sera alors de bien penser à demander à votre locataire de souscrire une assurance multirisque habitation, alors que si vous pratiquez la location de courte durée, mieux vaut souscrire à une assurance vous-même, et en répercuter ensuite le coût sur le prix de réservation à la nuitée.

Dans tous les cas, vous pouvez également, pour couvrir les périodes de vacance locative, souscrire à une assurance PNO, ou propriétaire non occupant.

Enfin, il existe la possibilité de souscrire à des assurances complémentaires, comme une assurance contre les loyers impayés. Dans ce domaine, il peut également être bon de savoir jouer sur la prévention, en vérifiant bien la solvabilité de votre locataire. De plus, vous pouvez, dans certains cas, demander à ce dernier de présenter des garants, ou, s’il y est éligible, de demander l’octroi d’une garantie visale.

La location meublée constitue, depuis des années, une stratégie d’investissement très avantageuse, à condition bien sûr de savoir éviter les pièges et erreurs inhérents à ce genre d’investissement.

À ce titre, anticiper les risques, choisir le bon régime fiscal et s’entourer de professionnels, ne peuvent que contribuer à garantir une bonne rentabilité et, cela en toute sérénité. Alors si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure, n’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur votre projet.

Miniature Baptiste BOCHART Article rédigé par Baptiste BOCHART

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