Mis à jour le 25/07/2022
Certaines dépenses effectuées dans le cadre de la location meublée constituent des charges amortissables déductibles de vos impôts. L’amortissement correspond à la perte de valeur du bien pour une période donnée. Il permet ainsi, chaque année, de déduire le montant de cette perte de valeur.
Dans le régime Réel Simplifié, il est possible, sous certaines conditions, d’amortir le bien immobilier ainsi que certains meubles.
En pratique les meubles et matériels d’une valeur inférieure à 600 € TTC peuvent être enregistrés directement en charges, et ne constituent pas dans ce cas des immobilisations (c’est-à-dire des dépenses amortissables). A contrario, les dépenses d’une valeur supérieure à 600 € TTC constitueront une charge amortissable.
Pour définir la durée d’amortissement d’une dépense, on retient la durée d’usage, qui dépend elle-même de la nature du bien.
Voici quelques exemples de durée d’usage :
Ainsi, pour un téléviseur d’un coût de 1 000 €, qui a une durée d’usage de 5 ans, il est possible tous les ans d’amortir 20 % de ce coût, soit 200 €. Ce montant vient en déduction des recettes.
Pour bénéficier de l’amortissement il est impératif d’inscrire le bien à l’actif de votre bilan. Sous cette condition, il est possible d’amortir les locaux, le mobilier, le matériel ainsi que les travaux de construction, reconstruction, agrandissement et amélioration des locaux.
Attention : seules les factures d’entretien et de réparation sont déductibles des recettes de la location meublée. Les travaux plus importants, tels que les travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement et d’amélioration (dépenses affectant le gros-œuvre, le ravalement, la toiture, l’installation d’une salle de bain, d’un chauffage central ou d’un ascenseur, par exemple) ne peuvent être déduits. Cependant, si le bien est inscrit à l’actif, ces dépenses sont amortissables.